Racine la tragédie est chargée de récits : les actions se passent ailleurs, à l’entracte ou dans les coulisses. Le spectateur l’apprend par les récits qu’en font les personnages.
La tragédie doit aussi respecter la bienséance; le langage sera noble, le style soutenu. Toute familiarité et tout comique est exclu. On ne montre pas de réalisme vulgaire, pas de duel, pas de combats ou suicides.
Le sujet doit être emprunté à la légende, l’histoire ou la Bible.
Les héros doivent être des personnages d’un rang élevé.
La tragédie doit se présenter en cinq actes et en vers.
La comédie française du début du XVIIème siècle cherche son inspiration dans la comédie italienne et espagnole. Le public ne demande qu’un divertissement, une série de surprises et de retournements de situation propres à déchaîner le rire.
Vers 1660, on se détourne de la fantaisie et de la singularité et on s’intéresse au naturel, au vraisemblable et aux analyses psychologiques.
C’est ainsi que, par son observation pénétrante de l’homme et de la société, Molière innovera la comédie, à la fois étude de caractères et étude de moeurs, et qu’il l’élèvera au niveau moral de la tragédie.
http://17emesiecle.free.fr/Theatre.php
https://geudensherman.wordpress.com/lit-17-fr/le-theatre-au-17e-siecle/
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